Juliette se blottit contre le torse nu de son amant qui lui sourit.
-Cela faisait-il partie de l'observation ? demanda-t-elle en riant.
-Je dois m'assurer que plus rien n'est sexuellement transmissible.
-Tu as fait le cobaye ? demanda Juliette amusée de l'air trop sérieux d'Olivier.
-J'aurais pu effectuer ce test d'une manière plus... scientifique, mais ça aurait été moins agréable.
-Je te croyais passionné par ton métier.
-Je le suis, mais je trouve d'autres choses tout aussi passionnantes avec une pareille assistante.
-Je vois.
-Et il nous faudra effectuer ce genre de test aussi souvent que possible pour être sûr.
-C'est toi qui commandes, je ne suis que ton assistante. Tu donnes les ordres et j'obéis.
-Tu m'en vois ravi.
Un peu plus tard dans la journée, Juliette rentra chez elle afin de s'habiller puis elle téléphona à Sims Corporation pour annoncer qu'elle ne reviendrait plus. Elle fourra quelques vêtements dans une valise puis elle retourna chez Olivier.
Comme il était bon de se dire qu'elle pouvait dormir dans le noir sans avoir peur de se transformer en monstre, même en "gentil monstre". Il était également bon de savoir que l'intérêt que lui portait Olivier n'était pas scientifique, mais... humain, tout simplement !
Juliette sortit de la salle de bains, vêtue d'une robe noire et rouge pour le cocktail qui aurait lieu le soir-même. Elle se dirigeait vers le salon lorsqu'elle entendit des éclats de voix.
-Tu savais très bien que je te licencierais si je découvrais ce que tu manigançais, Vincent, cria Olivier.
-Parfaitement, ce qui ne m'empêchera pas de me venger. Une petite balle dans la tête et je te fiche ce flingue dans les mains, et tout le monde croira à un suicide !
-C'est stupide, personne n'y croira.
-Pourquoi ?
-Parce qu'on ne se suicide pas lorsqu'on est sur le point de devenir millionnaire.
-Peut-être, mais tu te sens seul, sans assistant.
-Il n'est pas seul, je suis là, dit Juliette en arrivant.
Une chaise dans les mains, elle la fracassa sur le crâne de Vincent. Puis elle sourit à Olivier alors que Vincent s'éffondrait, et elle dit :
-Je trouve que même en humain, je ne me débrouille pas si mal pour protéger les innocents.
-Moi, je te trouvé désespérante, petite, dit Vincent en lui tirant dans le coeur. Tu ne me croyais pas si résistant, n'est-ce pas ?
Puis à Olivier :
-Et toi, tu n'iras même pas en prison pour ce meurtre car tu seras mort.
Vincent tira sur Olivier et ce dernier ne chercha même pas à esquiver le coup. Où était l'intérêt de vivre avec des millions si celle que l'on aime n'est plus.
Vincent déposa l'arme dans la main d'Olivier et rentra chez lui, où il téléphona à la police.
Et encore la suite... |