Désolée, celui là il est plutot long, mais c'est pour ne pas couper l'action.
Bonne lecture, merci de vos coms
PS : Merci Papa Ours de tes coms et milles bisous.
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Quelque part au Royaume de Diag.
-Colonel ! Nous sommes encerclés !
Un soldat pénétra en trombe dans l’espace de la grotte réservé aux officiers avant de s’effondrer à bout de souffle.
-Calme-toi ! Ordonna Shun en l’aidant à se relever. Que se passe-t-il ?
-Il y a une soixantaine d’ombres dissimulés autour de la grotte. Ils nous ont trouvés !
-Une soixantaine, dis-tu ?
-Oui, mon Colonel.
-Leck, combien sommes nous ? Questionna Shun en se tournant vers son nouveau second, l’ancien étant resté au près de Seiyar à Milova.
-Avec les derniers hommes qui nous ont rejoint… une quarantaine. Guerre plus je pense.
-Combien ? Je veux être sur.
-Alors. Nous étions trente deux à avoir fuit. Il y a trois jours, neuf hommes nous ont rejoint, ce qui monte les effectifs à …
-Quarante et un ! Le coupa Shun. Quarante et un face à soixante. Faites évacuer la grotte, vite ! S’ils décident de nous enfumer nous sommes perdus.
-On n’a aucune chance, mon Colonel. Déclara un Lieutenant. Dehors nous serons à deux contre trois et les hommes sont épuisés.
-On peut s’en sortir ! Affirma Shun. Mais si on reste à l’intérieur on est perdu. Ils peuvent nous faire bruler sans risquer de perdre un seul des leurs. Faites évacuer plus vite que ça ! Ordonna-t-il.
Les ordres circulèrent et un à un, les hommes sortirent. Heureusement pour eux, les Ombres ne purent les prendre pour cible puisqu’aucun ne possédait d’arc, Kern n’avait en effet envoyé que des fantassins. Lorsque tous les hommes furent sortis et en ordre de bataille, les Ombres sortirent à leur tour des fourrés et les chargèrent. Alors le combat commença. Quelques archers rescapés de la bataille de Milova cherchèrent un endroit abrité et commencèrent à vider leur carquois sur les Ombres. Avant que ceux-ci n’atteignent les Hommes, cinq d’entre eux tombèrent, tués nets. Puis les archers durent ranger leurs arcs et prendre des épées lorsqu’il devint impossible de toucher des Ombres sans risquer de blesser des camarades. Le combat se faisant dans les sous bois, les Ombres étaient désavantagés et les Hommes réussirent à prendre le dessus.
-Ne les laissez pas vous entrainer dans la plaine. Cria un officier. Restez dans les sous bois où nous avons l’avantage. Faites les reculer !
En effet, voyant les Hommes prendre l’avantage, les Ombres avaient entrepris de les faire reculer vers la plaine juste derrière, où l’espace dégagé leur aurait permis de plus larges mouvements. Alertés par le cri de l’officier, les Hommes reformèrent les rangs et à leur tours forcèrent les Ombres à reculer.
Un peu à l’écart, ceux-ci avaient réussit à isoler Shun et deux autres hommes. A cet endroit, la bataille faisait rage. Les deux soldats tentaient de protéger leur Colonel, mais les Ombres, plus nombreux avaient leur étaient supérieurs.
-Essayez de percer sur la droite pour rejoindre les autres. Ordonna Shun.
Aussitôt les trois Hommes portèrent leurs attaques sur les quelques ombres les séparant du gros de la troupe. Les coup pleuvaient sur eux et ils avaient de plus en pus de mal à parer tout en continuant à riposter. Soudain, les Ombres sur la droite se reculèrent et les trois isolés purent apercevoir leurs camarades. Pensant être sauvé, l’un des deux soldats se précipita dans la brèche. Le second voulu se lancer derrière lui, mais Shun le rattrapa par le bras.
-Non ! C’est un piège ! On ne peut plus rien pour lui.
A ce moment, les Ombres refermèrent la brèche, isolant totalement l’homme. Il poussa un cri d’effroi en comprenant qu’il était perdu. Son cri se transforma en gargouillement lorsqu’une lame lui traversa la gorge. Il s’effondra. Mort avant même de toucher le sol.
-On est perdu. S’écria le second soldat en baissant sa garde.
Une épée lui traversa le ventre et à son tour il s’effondra.
Alors les ombres se jetèrent sur Shun. Pendant une dizaine de minute, utilisant toute sa science, le jeune Colonel para les attaque en portant des coup mortels à ses adversaires. Sa capacité à anticiper les attaques adverses lui sauva le vie plusieurs fois. De l’autre coté, sur la droite, les Hommes s’étaient rendu compte de la situation de leur Prince et ils tentaient de briser les rangs adverses pour le rejoindre.
Une épée frôla le bras droit de Shun, il l’esquiva mais ne put l’éviter totalement lorsqu’elle repassa. La lame mordit la chair du poignet et la douleur lui fit lâcher son arme. D’une roulade, il esquiva l’attaque suivante et sorti sa dague. Le combat reprit mais tourna vite à l’avantage des Ombres, qui, avec leurs épées, avaient une allonge plus grande. Ils pouvaient porter des attaques sans risque de se faire toucher. Néanmoins, un excès de confiance leur fit perdre deux des leurs sous les coup rageurs du jeune homme.
De leur coté, les Hommes abattaient méthodiquement les Ombres. Gênés par les sous bois qui ralentissait et limitait leurs mouvements, ces derniers avaient perdu l’avantage et subissaient de lourdes pertes. Les soldats se rapprochaient petit à petit de leur Prince, encouragés par les cris des officiers.
Une jambe faucha les chevilles de Shun. Il bascula en arrière et roula sur le sol. Les Ombres se jetèrent sur lui. Une épée se leva très haut avant de retomber en direction du jeune homme. Par reflexe, Shun ferma les yeux. Le fer rencontra le fer et la lame mortelle fut déviée. Entendant les cris de dépit des Ombres, Shun rouvrit les yeux. Les coups ne tombaient plus sur lui. Il était entouré par trois formes qui virevoltaient et voltigeaient autour de lui, faisant reculer les Ombres. Soudain, la voie entre lui et les soldats fut libre. Un officier se précipita vers lui est l’aida à se relever. Tout cela n’avait pas pris plus de trente secondes.
-Les Elfes sont arrivés. Déclara l’officier en désignant les trois formes mouvantes un peu plus loin.
Il se retourna, lança un ordre et les soldats se jetèrent avec une nouvelle ardeur dans la bataille. Une heure après, il ne resta pas un seul Ombre de vivant. Lorsque le dernier fut tombé, les hommes lâchèrent leurs armes, entèrent leurs morts et aidèrent les blessés. Un camps de secours fut vite monté et les soldats possédant des compétences en médecine se mirent en devoir de soigner leurs camarades. Le poignet nettoyé et panser, Shun rejoignit Leck.
En voyant arriver son Colonel, la joie passa sur ses traits. Ils se donnèrent l’accolade.
-Combien ? S’enquit Shun.
-Sept morts et quinze blessés, dont vous.
-Sept morts… Nous sommes désormais trente quatre. Des blessés graves ?
-Quatre. Mais les médecins sont confiants. Les elfes ont rapporté des herbes médicinales.
-Où sont-ils ?
-Là bas, un peu à l’écart.
Leck désigna un petit feu sur la gauche. Les trois Elfes étaient installés autour. Shun se rapprocha. Lorsqu’ils l’aperçurent ils se redressèrent avant se s’incliner, genoux à terre. Shun les regarda attentivement. Il n’avait jamais cru les rumeurs courant sur les Elfes, qui pour la plupart étaient plus ou moins fausses, mais celle les décrivant comme des êtres magnifiques au long cheveux argentés et aux yeux de cristal s’avérait être vraie. Tout comme celle les décrivant comme des guerriers vifs et agiles. Les trois Elfes se ressemblaient étrangement. Les mêmes longs cheveux blanc argentés noués en queue de cheval, les mêmes yeux vert émeraude, typique des Elfes Sylvains. Pourtant il était impossible de les confondre. Ils dégageaient chacun une aura différente, les rendant aussi distinct que la nuit et le jour.
-Prince, déclara la plus grand, je me nomme Criscioss et voici mes compagnons, Duele et Evunn. Nous somme la cellule Mäeg envoyée à votre secours.
-Je vous remercie pour votre intervention. Sans vous les hommes perdaient leur Colonel. Je tiens également à vous remercier pour l’aide que vous avez apporté à nos blessés. Voulez-vous rejoindre le camps ou préférez-vous rester à l’écart ? S’enquit Shun.
Criscioss se tourna vers ses compagnons. Duele et Evunn acquiescèrent d’un signe de tête. Leur chef se tourna de nouveau vers Shun.
-Nous acceptons de nous joindre à vous. Un peu de compagnie ne peu pas nous faire de mal. Vous nous parlerez de vous, Prince et de votre peuple.
-Avec joie. Nous pourrons discuter pendant le repas.
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