[ben voilà, je rame beaucoup beaucoup beaucoup pour mes autres fics, j'en suis désolé et ça m'agace aussi, et donc, pour vous faire "patienter", j'écrirais des nouvelles, des histoires à chapitres uniques ^^
Cette ci est une nouvelle que j'ai faite en cinq minutes pour le cours de french de l'an dernier. Je l'ai un peu trafiqué. Elle n'est pas extra mais bon ^^'
Sur ce, bonne lecture ^^]

La femme au portrait



Un jeune homme descendit du bus après tous les autres passagers et, comme toujours, par réflexe, regarda de gauche à droite les yeux rivés vers le ciel pour se rendre compte du temps qu'il faisait. Le ciel était clair et bleu, ce qui le fit sourire: il détestait le mauvais temps.

Alors qu'il s'apprêtait à reprendre le chemin du retour, il vit assise sur un banc, une pochette verte sur les genoux et sur laquelle était une feuille blanche, une charmante demoiselle qu'il avait déjà vu plusieurs fois auparavant. Ce jour là, il se laissa porter par sa curiosité et s'approcha d'elle, à pas hésitant. Il lui demanda d'abord s'il pouvait s'assoir à ses côtés, et elle lui répondit "oui", dans un sourire tout ce qu'il y a de plus chaleureux.
Il l'observa dessiner pendant près d'une heure, il avait tout le temps devant lui pour une fois; et le ciel s'assombrissait tout en prenant les couleurs du crépuscule.
Un seul commentaire lui suffit à commencer une longue discussion avec cette belle artiste. Ils parlèrent d'abord de la "carrière" artistique de la dessinatrice, du travail du jeune homme, puis de sujets divers; ils s'échangèrent aussi leurs noms et prénoms, parlèrent d'eux même, se racontèrent leurs vies...

Lorsque la ville était déjà totalement plongée dans la nuit, il se leva enfin pour rentrer.
Il la salua brièvement, et alors qu'il s'éloignait d'elle, la jeune dessinatrice l'interpela. Elle se leva et le rejoignit; là, elle lui tendit une grande enveloppe.

"C'est un croquis... de votre portrait", déclara-t-elle timidement.
Le jeune brun la regarda elle puis l'enveloppe d'un air surpris. Puis il lui demanda:

"Quand... avez vous eu le temps de la faire?
-Je... vous observe beaucoup depuis ce banc, depuis la première fois que je vous ai vu... c'était il y a un mois environ, au début Octobre..."

Il ne demanda pas plus d'explications et poursuivit:
"Vous vous asseyez souvent ici?
-Tous les jours, répondit-elle."

Il rit doucement puis, lui adressant un sourire:
"Alors à demain, Maria Rose."



"Bonjour mon amour. Cela fait un moment que l'on ne s'est pas vu... je suis à la fois émue, à la fois triste; c'est difficile de vivre sans toi. Je veux tant que tu nous revienne, mais c'est impossible...
et Estelle ont bien grandi tu sais, et ils me parlent souvent de toi, me posent des questions, quelques souvenirs qu'ils ont des moments passés avec toi... Ca me fait tellement plaisir, et tellement mal à la fois...

Tu te rappelles de ce jour où nous nous sommes rencontré? Cette douce journée d'automne, ce ciel bleu, ces feuilles qui volaient au vent.... J'étais vraiment heureuse de pouvoir enfin te parler... Maintenant, je regrette tant cette magnifique journée... Je te regrette tant, toi aussi, mon amour... Je te voudrais tant à mes côtés en ce moment, que tu vois grandir nos enfants... Pourquoi a-t-il fallut que tu partes si brutalement?

Tu me manque tellement... Je t'aime tellement... Alan..."