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Dimanche arriva. Les feuilles ors et rouges, virevoltaient au grès d'un vent léger. Marc se baladait tranquillement dans les reus bordelaises. Il irait bientôt au café à dix heures.
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Carole, se levait et s'étirait comme un félin. Ses yeux dorés, briallaient d'excitation. Une délicieuse journée de repos s'annonçait. Pas question d'aller se ballader ce matin, mais elle avait une dernière chose à aller chercher dehors. Elle n'avait pas envie de rencontrer Julien, un de ces cousins. En réfléchissant bien, on pouvait remarquer qu'elle n'était pas si seule. Elle avait Julien qui toujours, trouvait un sujet pour l'embêter. A part lui, personne d'autre.
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Marc alla au café. Il s'installa à une des tables à l'interieur, car le vent froid ne lui disait rien. Là, il prit un délicieux cappucino, qu'il commençait à déguster lorsqu'il se mit à pleuvoir. Il regarda, les gouttes de pluie marteler la vitre d'un air absent.
Quelques minutes plus tard, un jeune homme blond, entra dans le café. Soucieux, et fermant son parapluie pour mettre le mettre dans le porte parapluie, il balaya la salle de son regard profond et triste, à la recherche d'une quelconque personne qui aurait pu lui donné rendez-vous dans cet endroit. Son regard se posa sur un jeune homme qui avait à peu perès son âge, brun, les cheveux noirs et les yeux marrons. Celui-ci, leva son nez de sa tasse, un petit sourire au coin des lèvres.
Benjamin, déposa son parapluie et vint s'asseoir à la même table que le jeune homme. Marc et lui, se parlèrent comme-ci qqu'ils n'avaient jamais été séparé. Ils évoquèrent leurs petites embrouilles passés au lycée et ils enrigolèrent de bon coeur:
"-Je me demande quand la personne qui m'a donné rendez-vous ici se pointra! dit Benjamin las.
-Hum! Tu l'as juste devant toi Ben!
-Quoi?! Comment as-tu...
-...fais pour retrouver ton adresse e-mail, car tu l'as changé. Eh bien! Rien de plus facile pour quelqu'un qui prends des cours d'informatique, spécialisé dans le piratage à la fac de Naples.
-Alors là! Chapeau! Vraiment, tu m'épates!
-Tu sors avec Maria? Enfin...Carole?!
-Non mais ça va pas! Carole et moi on s'est perdu de vue. Enfin je l'ai fait exprès... C'est qui cette Maria? Ta petite amie?
-Eh ben non! Je suis libre! Maria, c'est le nom d'un sois disant fantôme d'une jeune fille qui hante mon appartement. Enfin c'est la dernière personne à avoir dormis dans la chambre où je dors et ça fait des lustres, que personne n'y a remis les pieds. Le truc le plus bizarre, c'est que ça fait deux ans que j'y habite et que je l'ai pas encore vue une seule fois!
-C'est normal Mr l'Italien! Elle préfère sûrement observer un beau gosse comme toi au lieu de le faire fuir! dit malinement Benjamin.
-Peut-être..."
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Carole, était trempée jusqu'aux os. Elle partait prendre un formulaire à la fac pour le remplir afin de pouvoir passer son examen en décembre, lorsqu'elle fut surprise par la pluie. Elle n'avait pas fait marche arrière pour aller prendre de quoi s'en protéger. Obstinée, elle continua à marcher sous la pluie battante, et elle arriva à l'université gelé jusqu'à la moelle. La secrétaire au bureau de l'administration lui lança un mauvais regard. Mais, Carole ne le vit pas. Elle n'adressa ni la parole ni un regard à celle-ci. Elle attrapa le formulaire, et repartit. Elle essaya de le protéger de la pluie en le rangeant à l'interieur de sa veste...
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Pendant ce temps, deux jeune hommes étaient sortis du café et se dirigeait vers la maison de notre jeune amie, tout en parlant avec animation de leurs études etc.
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Carole, penait de plus en plus sous cette pluie diluvienne. Elle avait beau essayer de presser le pas, ça ne servirait à rien. Tout à coup, le monde se mit vaciller sous ses pieds. Quelques mètres de trop la séparait de son immeuble. Tous tournait de plus en plus vite la ville, les voitures, tous. Deux piétons allaient arriver à sa hauteur. Elle esaya de se reprendre en s'appuyant au mur, mais rien faire. Ses jamabes fléchirent. Non, pas question de s'évanouir en pleine rue! Elle résista du mieux qu'elle put. Les deux seuls piétons, avaient pressés l'allure. Carole était à moitié consciente, affalée sur le sol mouillé, et elle était frigorifiée. Deux silouhettes floues se penchèrent sur elle. Elle ne pus les distinguer, mais leurs voix lui disait quelque chose. C'est à ce moment que ses yeux se fermèrent et elle sombra dans l'inconscience...
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