Une main douce et chaude, se posa sur sa joue. Un e douce chaleure l'enveloppait et Carole se sentait beaucoup mieux. Elle ouvrit lentement les yeux. Tout ce qu'elle savait c'était qu'à présent, elle avait un horrible mal au crâne. Le regard vide, elle observa le plafond. Elle était chez elle, mais par quel miracle? Elle s'assit et put bien constater qu'elle était chez zllz. Elle mit sa têtedans ses genoux, pour réfléchir.
Primo, elle s'était évanouie sur le trottoir non loinde chez elle. Secundo, elle avait fait encore un de ces rêves bizarre, tertio elle se retrouvait là chez elle comme par magie et quattro elle avait mal au crâne.
Si ça se trouve c'était son cousin qui l'avait ramenée. Non! Les voix qu'elle avait entendu ne correspondaitent pas à celle de Julien! Elle les avait déjà entendu quelque part. Mais où?! Là c'était le trou noir. Elle enendit la porte s'ouvrir. Elle se redrassa vivement, et commença ainsi:
-Ju.. le reste de sa phrase s'évanouit aussitôt à la vue du jeune homme qui venait d'entrer dans la pièce.
-Eh ben non! C'est loupé! Je ne suis pas Julien! Tu te rappelles encore de moi?
Les yeux de Carole, terne et noir ébène devinrent aussitôt dorés et brillaient d'une joie intense. Le jeune homme s'assit sur le li, près d'elle et lui adressa un large sourire. Elle ne perdit pas une seconde et lui sauta aussitôt au cou.
-Marc! Oh Marc! Tu ne peux pas savoir comme je suis heureuse de te voir!
-Qu'est ce qui t'as prise de t'évanouir comme ça en plein trottoir?! Tu m'as fait une des ces peurs! lui dit celui-ci en la serrant doucement contre lui.
-Je...je ne sais pas ce qui m'a prise! Je ne sais même pas pourquoi je me suis évanouie...mais...qu'est ce que tu fais en France et en plus chez moi?! Hein?!
-Eh bien Mlle je m'évanouie je ne sais pas pourquoi! Je suis chez vous parce que dans la rue Ben et moi on vous a retrouvé a moitié congelée. Je suis venu faire un petit break. Qui va peut-être se prolonger.
-Benjamin est ici?!
-Mais oui! Bien sûr! Il s'est installé à Bordeau y a pas longtemps. Et il m'a dit aussi ne savait pas où tu étais Maria! Euh...Carole! Pardon!
Carole le regarda étonnée et perplexe. Il venait de l'appeler comme la fille de ses rêves. Enfin! C'était pas le moment de s'occuper de Maria. Elle essaiera de comprendre ça tout à l'heure parce que pour le moment, elle voulait revoir Benjamin.
Marc avait appelé celui-ci et il était entré dans la pièce avec un grand sourire accroché au lèvres. Il s'assit tout près de Carole, et celle-ci se laissa aller dans les bras de Benjamin sans lui resister. Du fauve qu'elle était avant, la jeune étudiante était devenue aussi douce qu'un agneau grâce aux soins de son frère, de Benjamin et de Marc. L'agressivité et la distance s'étaient estompées comme elles étaient venues.
Marc regardait la scène le coeur serré. Ne pouvant plus supporter ce tableau, ce couple qui se formait, il détourna son regard vers la porte-fenêtre, encadré de rideaux de même couleur que chez lui. Il s'avanca jusqu'à celle-ci et regarda dehors. Il ne pleuvait plus. Ces yeux s'emplirent d'une infinie tristesse. Il venait de retrouver de personnes qui comptaient beaucoup pour lui et l'ironie du sort, voulait qu'elles finissent ensemble devant lui.
Carole avait remarqué l'attitude silencieuse anormale de Marc. Elle s'extirpa doucement des bras de Benjamin qui l'étreignait encore. Elle se glissa hors de son lit. Sans bruit elle arriva tout près de Marc, et lui prit la main. Le jeune homme en fût étonné. Ses yeux devinrent doux mais conservaient cette tristesse profonde.
-Tu n'es pas content que l'on se retrouve? *Pourquoi es tu triste? dit Carole en l'étraignant tendrement.
-Je suis très heureux que l'on se retrouve Ma...Carole. Je ne suis pas triste! Ne te fait pas de soucis! lui dit-il tout bas en la serrant un peu plus dans ses bras et en passant sa main dans les cheveux de son amie.
[c'est pas fini=> suite provisoire] |