Carole rentra assez tard ce soir là, elle était passée au supermarché pour ravitailler son buffet dans la cuisine. Elle se prépara en vitesse des pâtes, et prit tout son temps pour les manger, appréciant le goût de la cuisine italienne. Puis, après ce succulent repas, elle partit relir et mettre à jour ses notes. Elle attrapa son ordinateur portable et s'exerca en argumentation sur un site internet. Elle ouvrit sa boîte de messagerie. Elle avait reçu un mail. Qui cela pourrait-il être?
"Rendez-vous après demain dans le café de ta rue"
L'adresse de la personne était encodée, impossible à déchiffrer. Carole ne pouvait savoir qui en était l'expéditeur.
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Pendant ce temps-là, un jeune italien était lui aussi derrière son écran, recherchant, l'ami qu'il avait perdu.
Benjamin et lui ne s'entendait pas très bien mais lors de la terminale, ils étaient tombés dans la même classe et avaient finalement réussi à sympathiser. Il trouva l'adresse du jeune homme sur Bordeau et en recherchant l'emplacement de son domicile sur une carte détaillée de la ville, il se touvait non loin de chez Carole. C'était nouvelle adresse. Sa fac avait été déplacée récemment sur cette ville...
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Carole, referma son ordinateur portable et ouvrit le chassis vitré et s'accouda au balcon. Elle fredonnait un air. C'était "Link" une chanson d'un groupe de pop du japon. Elle se rapelait comment elle avait trouvé refuge dans les livres et les paroles de cette chanson lui trottait dans la tête. Tout à coup, elle se détacha du balcon entra de nouveau dans sa chambre, et se dirigea vers l'étagère. Sur celle-ci, trônait tout en haut une petite boîte noire d'environ quarante centimètres de long et de dix centimètres de large. Elle la pris, l'épousta, et s'assis sur son lit. Elle ouvrit la boîte et l'on pu y découvrir une magnifique flûte traversière en argent, démontée comme toute les flûtes de ce genre. Elle assembla les trois parties avec beaucoup de tact et de délicatesse. Elle caressa la flûte de ses longs doigts fins, et lui murmura: "Mon amie, il n'y a que toi qui ne m'a pas quitté. D'ailleurs, nous resterons tjrs ensemble, jusqu'à ma mort. Après celle-ci, tu seras seule. Je t'aursi laissé ainsi et peut-être que tu m'en voudrais si tu était un être humain. Tu as partagé près de dix ans de ma vie à me consoler. Merci."
Elle déposa la flûte sur son lit, attrapa son pupitre pliable, et y déposa son cahier de partitions et l'ouvrit à la page où celles de Link trônaient. Elle prit sa flûte et toute proche du balcon, le chassis vitré ouvert, elle se mit à jouer.
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A ce moment même, un jeune homme blond aux yeux bleux, agé d'environ d'une vingtaine d'années, marchait dans la rue et se laissa emporter par le son clair de la flûte. Il pressa le pas et arriva chez lui. Il ouvrit les volets de son salon. La musique continuait à vibrer dans l'air frais du soir. Rapidement, il se mit à son piano, écouta, joua quelques accords puis se laissant entraîner, joua l'accompagnement ss avoir les partitions sous les yeux.
Carole entendit le piano accompgner son morceau et intriguée, s'arrêta nette. Le piano fit de même. Elle recommencera le morceau depuis le début et le piano l'accompagna de nouveau...
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Marc, laissa son ordinateur portable, et ouvrit le chassis vitré. Il s'avança sur le balcon. Tout était calme. Pas un bruit ne troublait la nuit profonde qui s'était installée sur Naples, mais, dans sa tête, il entendait un piano et une flûte jouer un air qui lui était connu...
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La dernière note du morceau fut la plus longue. A bout de souffle, elle s'arrêta. Le piano fit de même. Elle rangea sa flûte, ses partitions et son pupitre. Ses yeux, avaient pris un éclat doré incroyable. Elle retourna sur le balcon et pria pour que le piano joue de nouveau. cOmme entendant ses prières, le piano se mit à jouer un morceau vieux de quelques siècles. Cet air, Carole le connaissait bien il était à la fois triste et joyeux, vif et calme. Le morceau embaumait l'air de la nuit. Cette fois-ci ce n'étais pas l'hiver italien mais la fin de l'automne métropolitain. Elle écoutait attentivement la musique, essayant d'identifier d'où elle venait. Elle pu remarquer qu'elle provenait non loin de chez elle dans les appartements, à quatre maisons du lieu où elle habitait. Le piano s'arrêta et un sourire aux lèvres Carole partit se coucher.
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Marc lui aussi rentrait dans sa chambre, et envoya un email à Benjamin...
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Celui-ci alluma son ordinateur portable, il avait perdu tout contact avec ses amis sauf avec Nathan qui était à Paris. Notre jeune homme, ouvrit sa boîte de réception et lu le mail, qui lui était adressé. Aucun expéditeur, enfin, une adresse encodé, indéchiffrable. Notre jeune scientifique se résolu à venir dimanche au lieu indiqué sur le mail.
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Carole, mit du temps avant de s'endormir et elle se posait beaucoup de questions à propos du mail. Une chose était sûre! Elle ne viendrait pas au rendez-vous dimanche. Elle se disait enfin, se persuadait à avoir autre chose à faire.
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Marc, contacta son agence de voyage, et prit un billet d'avion destination France, aéroport Bordeau.
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