Résumé : Dès qu’il a su dessiner, l’homo sapiens a barbouillé les murs de sa caverne de culs, de seins et de sexes. Des peintures rupestres aux graffitis de chiottes, via Courbet et Magnus, le cochon est assurément de l’art.
A l’école, déjà, le petit Christian Aubrun couvrait les marges de ses cahiers, de femmes pulpeuses s’accouplant avec des poneys, des chiens ou des insectes géants. Amis zoosexuels, ophidicistes, insectophiles ou avisodomites, ce livre est donc pour vous. Le lecteur innocent y trouvera une occasion de s’instruire.
Avis au pervers polymorphe qui sommeillerait en vous : il faut être naïf ou vicieux, ce qui revient au même, pour se choquer des étreintes étranges, des éjaculations exubérantes et des coïts technicolor qui ornent les pages de Jus d’amour.
En effet, l’homme et la bête entretiennent depuis toujours des relations cordiales et récréatives. Pour doper leur virilité, les anciens Egyptiens forniquaient des crocodiles femelles. La mère de Siddhartha Gautama le conçut avec un éléphant blanc et l’impératrice Theodora s’adonnait volontiers à la bestialité.
Des estampes japonaises surgissent des pieuvres aux tentacules indiscrets et des gorilles lubriques hantent les jungles des illustrés populaires. Et les artistes décrivent en détail comment le dieu Brahma copulait avec un ours ou Pasiphae avec un taureau. De Hokusai à Picasso, Aubrun a eu de grands et beaux ancêtres. |