Resume : Ville Ranta a 35 ans en 2013, il s'est séparé de sa femme, celle-ci a conservé la garde de leurs deux enfants et va déménager dans une autre ville. La nouvelle compagne de Ville, Rebekka, tombe enceinte alors que Ville avait décidé peu de temps auparavant de ne plus avoir d'enfants, suite à une résidence d'auteur à Matera, petite ville italienne surnommée la Jérusalem du Pauvre. Au fur et à mesure que la grossesse avance, la relations entre Ville et Rebekka se dégrade, Ville s'isole de plus en plus, à la fois attristé par le fait de ne plus vivre avec ses enfants et anxieux à l'idée de mener de front son métier d'artiste et la garde d'un nouveau bébé. La Jérusalem du pauvre est un roman graphique autobiographique contemplatif, dans lequel un rôle central est accordé à la narration improvisée, aux associations d'idées, et qui mélange allègrement les considérations terre à terre avec des envolées lyriques. « La Jérusalem du pauvre n'est pas un livre sur des secrets d’alcôve, ni un récit érotique, excitant ou encore l'histoire de notre époque. C'est une série de questions que je pose à la vie : pourquoi le génie est-il si difficile à trouver alors que la médiocrité et les hypermarchés sont absolument partout ? Pourquoi est-ce que je vieillis si vite ? Et surtout : pourquoi est-ce que je continue à faire des enfants ? » Ville Ranta |