Resume : Réédité quinze ans après sa première parution, le "Pat Boon" de Winshluss revient ! Plus grand, plus gros (huit pages inédites), plus beau (couverture couleur, reliure intégra) mais toujours autant « au fond de la loose », par contre. "Pat Boon", ce n'est pas seulement Pat Boon, c'est aussi Peggy, Fat Slim, Klux et Klux, etc... Toute une ménagerie de personnages plus ou moins animaliers qui trimbalent leurs désirs dérisoires, leurs frustrations, ou tout simplement leur connerie dans un fantasme d'Amérique dépressive et raciste des années trente. Et Winshluss de s'en donner à coeur joie, avec l'impitoyable virtuosité qu'on lui connait dans le récit muet (on ne peut pas s'empêcher de penser au cinéma burlesque) ou lorsqu'il s'agit de raconter le sort qui s'acharne. Des rêves et des coeurs brisés, des destinés grotesques et pitoyables qui finissent toutes par se croiser pour former ensemble un précis hilarant de la stupidité humaine. Et de la fatalité. Dans Pat Boon, personne ne tire son épingle du jeu... à part, peut-être, Pat lui-même... puisqu'il parait que la fin est un "Happy End"... Il est comme ça, Winshluss : avec lui, tout fini toujours dans l'amour ! |