Resume : XYZ. Trois lettres qui ont frappé l'imaginaire de toute une génération, et qui ramènent directement devant le tableau de la gare de Shinjuku. Ce dernier n'a pas changé de place ; il reste à l'endroit de vos souvenirs. Des lettres synonymes de dernier espoir, qui permettent de faire appel à City Hunter, une entité composée de Ryō Saeba et Kaori Makimura. Du roman noir à la comédie policière débridée, l'histoire de cet improbable duo va toucher le cœur des lecteurs, puis des spectateurs. Dans l'hexagone, il sera Nicky Larson, un compagnon de route d'une enfance passée devant le Club Dorothée.
Si l'on associe volontiers City Hunter à Tsukasa Hōjō, l'artiste japonais a façonné bien plus que cette unique œuvre. Des courses effrénées sur les toits des agiles Cat's Eye à l'intimité d'une famille un peu particulière dans F.Compo, en passant par l'écoute de l'âme des plantes de Sous un rayon de soleil, l'homme est le père d'une galerie de personnages hauts en couleur, sensibles et touchants.
Si Nicky Larson ne craint personne, Tsukasa Hōjō non plus. Le natif de Kyushu a connu une ascension fulgurante, qui lui a permis de s'évader du carcan du Weekly Shōnen Jump pour aborder des sujets de plus en plus graves. Avec, toujours, le souci de réunir les êtres au travers de l'art, de composer une nouvelle famille qui ne se réduit pas aux liens du sang.
Ce livre est le récit de sa quête d'émancipation. Et de liberté. |